Quelle est l'origine de la curieuse expression à la mode : prendre son pied ?…
Pourquoi dit-on lorsqu'on ne sent pas bien, qu'on n'est pas dans son assiette, ou au contraire qu'on reprend du poil de la bête si l'on va mieux ? Pourquoi passer l'arme à gauche veut-il dire « mourir » et mettre à gauche « faire des économies » ?…
Ce livre a pour objet de répondre à toutes ces questions. Ce n'est pas un dictionnaire mais un récit, écrit à la première personne par un écrivain fouineur, sensible à l'originalité du langage.
Un récit alerte, souvent drôle, qui mêle l'érudition au calembour, mené à la manière d'une enquête policière et qui aiguillonne à vif la curiosité du lecteur.
How many languages are there? Are new languages still being discovered? Why are so many languages disappearing? In this Very Short Introduction, eminent linguist Stephen Anderson addresses such questions as he illuminates the science behind languages. Considering a wide range of different languages and linguistic examples, Anderson provides the basic facts about the world's major families of spoken languages and their distribution around the globe. He explores the basis for linguistic classification and raises questions about how we identify a language. Considering signed languages as well as spoken, Anderson also examines the wider social issues of losing languages, and their impact on vanishing cultures and peoples.
C’est en dirigeant un laboratoire du CNRS consacré aux mots et aux dictionnaires que Jean Pruvost a contracté une dicopathie incurable. Chaque foyer possède au moins un exemplaire de ce condensé d’érudition, inlassablement mis à jour par l’usage et codifié par l’Académie. Ivre des mots, ce dicolâtre vit, lui, entouré de 10 000 dictionnaires.
Créateur d’une Journée annuelle des dictionnaires qui réunit depuis vingt ans des linguistes du monde entier, il se livre à un passionnant effeuillage de l’objet de toutes ses convoitises dont il goûte jusqu’à l’odeur… On découvre l’histoire passionnante de ce best-seller méconnu et mille anecdotes. Comment, au XIXe siècle, la « fesse » a-t-elle été jugée si indigne qu’elle a disparu de certaines éditions ? Pourquoi trouvait-on la définition d’« un » automobile ou d’« une » cyclone avant que Littré ne change d’avis pour ce dernier mot ? Le « sexe féminin », « sexe imbécile » selon Furetière, n’y était guère mieux traité que l’« étudiante », cette « jeune fille de condition modeste et de mœurs légères ». Et que dire de ce collégien qui a rageusement biffé la mention des 30 000 mots annoncée sur la page de garde de son dictionnaire pour les remplacer par 28 943, selon son décompte ?
De Furetière et Vaugelas au Robert en passant par le Littré, la saga des Larousse ou le Dictionnaire de l’Académie, Jean Pruvost nous fait partager son addiction pour les mots de la langue française, leur histoire et leurs secrets.
« Notre mémoire est pleine de mots. Il suffit de puiser dedans. On trouvera dans ce dictionnaire très personnel des mots qui m’ont accompagné dans ma vie professionnelle comme, précisément, dictionnaire et mot. Plus apostrophe, orthographe, écrivain, lecture, bibliothèque, guillemets… A ceux-là s’ajoutent une ribambelle d’autres mots qui relèvent de ma vie privée, de mes souvenirs intimes, de mes manières d’être, de ma psychologie d’enfant et d’adulte, de mes trucs, de mes rêveries, de mes bonheurs, de mes chagrins, de mes petites aventures d’homme devenu public grâce à une succession de clins d’œil du hasard. »
Bernard Pivot
D’Apostrophes à Bouillon de culture, Bernard Pivot est une figure incontournable du petit écran, et l’une des personnalités les plus populaires de France. Ses deux précédents ouvrages, publiés chez Albin Michel, 100 mots à sauver (2004) et 100 expressions à sauver (2008) ont rencontré un immense succès. Bernard Pivot est membre de l’académie Goncourt.
La quatrième de la couverture
Mots autobiographiques, mots intimes, mots professionnels, mots littéraires, mots gourmands… Tous ces mots forment un dictionnaire très personnel. Mais les mots de ma vie, c'est aussi ma vie avec les mots. J'ai aimé les mots avant de lire des romans. J'ai vagabondé dans le vocabulaire avant de me promener dans la littérature. Sur ces mots…
« Chic, il y a de l'argot dans l'air ! Le latin de la racaille. Une langue parfois morte, qui renaît sans cesse de ses cendres. Une langue jamais amorphe, toujours polymorphe… ».
Écrivains, chanteurs, ils s'appellent Bruant ou Céline, Renaud ou Boudard, sans oublier le tonitruand Michel Audiard et d'autres moins connus, tel l'écrivain Albert Paraz. Ils ont servi la langue française en se jouant d'elle, en la réinventant, offrant au plus grand public l'éclat des mots populaires.
De François Villon à la série Kaamelott, François Сérésa présente ces « Princes de l'argot ». Il le fait à sa manière, avec un style incomparable, le verbe fleuri. En remontant le temps, il nous raconte l'histoire de cette langue réinventée. Les époques défilent, les orfèvres de l'argot sont célébrés, jusqu'à aujourd'hui.
Une invitation aux plaisirs de la langue française, où le lecteur se délectera des portraits et d'un florilège de citations « pas piquées des hannetons ».
François Cérésa est l'auteur de nombreux romans, de La Vénus aux fleurs (Robert Laffont, 1990) à Sugar Puffs (Fayard, 2011) et, aux éditions Écriture, Merci qui ? (2013). Au cours de ses vies multiples, il a été maçon, peintre, menuisier, poète, chauffeur de maître, critique gastronomique, chroniqueur sportif et cover-boy. Longtemps journaliste, il anime aujourd'hui le mensuel Service littéraire.
«То и дело цитируют афоризм Талейрана: язык нужен для того, чтобы скрывать мысли дипломатов (и вообще хитрых и сомнительных личностей). Но справедливо как раз обратное. Пусть кто-то намеренно стремится скрыть – только лишь от других или себя самого – то, что он бессознательно носит в себе, – язык выдаст все. В этом, помимо прочего, смысл сентенции: le style c’est l’homme; высказывания человека могут быть лживыми, но его суть в непрекрытом виде явлена в стиле его речи. Страшные переживания связаны у меня с этим своеобразным (в филологическом смысле) языком Третьего рейха…»
Это слова Виктора Клемперера (1881–1960), известного немецкого филолога, специалиста по французской литературе.
В последние годы имя Клемперера звучит в Германии все чаще – опубликовано два тома его воспоминаний и пять томов дневников.
После прихода к власти нацистов ему как еврею грозила смерть. Выжил физически он благодаря жене-«арийке», выжил духовно – благодаря «LTI», записной книжке филолога. В этих записках сочетаются живая форма, поразительные факты, а главное – проницательные наблюдения за бытовым и официальным языком нацисткой Германии, главным орудием манипулирования массовым сознанием. Это не только волнующий документ, живое свидетельство человеческой судьбы, но и уникальный памятник эпохи, проблемы которой до сих пор актуальны, вызывают раздумья и споры.